
Le titre : Spencer sings the hits
L’artiste : Jon Spencer
Le format : 33T/30 cm
La date de sortie : 2018
Le genre : Chevalerie Rock’n’roll
C’est qui ?: Le chevalier de la table ronde tournant à 45 rpm qui à permis au rock d’exister dans les années 90, avec son groupe The Jon Spencer Blues Explosion (chevaliers adjoints : Judah Bauer et Russel Simmins).
Qui joue dessus ?: Jon Spencer, Sam Coomes, M. Sord
Comment ca sonne ?: Garage
Si c’est une réédition ou un vieux machin, est-ce que ça a bien vieilli ?:
Sans objet
Ce qu’on en pense:
Jon Spencer aurait de quoi avoir les boules, mais c’est mal le connaître.
Après la mort de Kurt Cobain, c’est le désert. Un désert hanté par le trip-hop (chiant), la techno (chiante, et en plus les mecs t’expliquent que c’est le futur…..), Björk ( chiante, qui, je cite, « ne veux plus jamais entendre de guitare électrique ») etc…
Jon Spencer, scrutant la plaine du haut de son fort, n’en a rien à foutre. Il continue de faire du rock’n’roll, comme James Brown faisait du funk : sans chansons, juste de l’intention. L’intention de sonner fort, sale et groovy. Pour un petit blanc c’est pas rien. Il y parvient parfaitement avec son groupe (JSBX pour les intimes) et….TOUT le monde s’en fout.
L’orage passe et soudain, au tournant des années 2000, les groupes de rock reviennent, notamment The White Stripes avec le succès qu’on lui connaît. De tous ces groupes émergeants à ce moment là (The Strokes, The Black Keys, The Hives, etc….), pas un ne reconnaitra le mérite du Jon Spencer Blues Explosion en tant que gardien du fort. Jack White, pourtant désormais érigé en conservateur du rock garage américain, pourrait faire un effort.
Jon Spencer, scrutant le ciel du fond de son égout (new yorkais c’est plus classe), n’en a rien toujours à foutre. Il s’engueule avec ses copains, pas grave. Il sort donc un disque solo.
Un disque impeccable. Direct. Arrangements supers. Chant habité comme de coutume. Pas de chansons, de la ténacité à la place. On s’en fout les chansons c’est pour les anglais.
Rien que pour ça Jon Spencer mériterait d’avoir sa statue à Brooklyn.
Ceux qui l’ont vu sur scène comprennent.
Un article fameux!
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