
Le titre : Pursuit of momentary happiness
L’artiste : Yak
Le format : 33T/30 cm
La date de sortie : 2019
Le genre : Mur du (gros) son
C’est qui ?: Des jeunes
Qui joue dessus ?: Oli Burslem, Vincent Davies, Elliot Rawson.
Comment ca sonne ?: Comme Black Rebel Motorcycle Club un jour où le chanteur ne ferait pas la gueule, avec en plus des arrangements de cuivres un peu artificiels. Il y a aussi du Mellotron, plus pour faire plaisir à la famille qu’autre chose….
Si c’est une réédition ou un vieux machin, est-ce que ça a bien vieilli ?:
Sans objet
Ce qu’on en pense:
Alors on va tout de suite évacuer le sempiternel débat : pas d’originalité, on l’a déjà entendu dix fois. Comme dirait Perceval : « C’est pas faux », mais on s’en fout.
Vu le son du bazar on imagine sans peine la puissance dégagée en concert, ce qui sort déjà le groupe du lot (non non, j’ai rien dit sur Kurt Vile) et le place là où un groupe de rock se doit d’être : des jeunes qui jouent une musique simple, sauf qu’en 2019 elle est obligatoirement nourrie du passé.
Sur le deuxième morceau (Fied) le chanteur hurle « What you’ve got is what you make it », ce qui semble sonner comme une déclaration d’intention louable. Aujourd’hui c’est un peu comme à l’école, si on a bien fait ses devoirs, tout se passe bien. Et un groupe qui rend un hommage à peine voilé à Mark. E. Smith (sur le premier morceau de la face B) a tout pour plaire.
Le groupe a le bon gout de ne proposer que 10 morceaux (5 par faces, le bidule appelé « interlude » ne comptant pas), se distinguant ainsi de nombre de ses contemporains qui pensent qu’on a envie de passer 6 faces en leur compagnie (non,non, j’ai rien dit sur Kurt Vile).