
Le titre : The deconstruction
L’artiste : Eels
Le format : 33T/25 cm x2
La date de sortie : 2018
Le genre : Pop songs avec arrangements de qualité.
C’est qui ?: E (Mark Everett)
Qui joue dessus ?: Mark Everett, sans Prozac ni Xanax , qui fait tout tout seul, sauf l’ensemble à cordes et la chorale, parce qu’il n’a que deux bras.
Comment ca sonne ?: Très très bien, comme d’habitude. Everett a un « son », a la fois par son chant et par ses arrangements, toujours justes.
Si c’est une réédition ou un vieux machin, est-ce que ça a bien vieilli ?:
Sans objet.
Ce qu’on en pense:
Sujet qui fâche : il y a 15 morceaux. Ce qui installe tout de suite la suspicion : l’artiste n’est pas foutu de faire le tri, alors il met tous les trucs qu’il pense super, à l’auditeur de se démerder.
Sauf que là….Tout est parfait. Une suite de chansons admirables, soutenues par une voix au grain particulier et des arrangements simples, mais servant chaque chanson (vous me direz que c’est enfoncer une porte ouverte, mais on en a vu beaucoup se prendre pour Brian Wilson pensant masquer des chansons faiblardes). La régularité et la qualité des productions de Mark Everett depuis 20 ans n’est pas un hasard.
Mark Everett est injustement sous-estimé, alors que pendant ce temps là The National court toujours….