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Le titre : Songs Of The Recollection

L’artiste : Cowboy Junkies

Le format : 33T/30 cm.

La date de sortie : 2022

Le genre : Album de reprises

C’est qui ?: Des Canadiens

Qui joue dessus ?: Margo Timmins, Michael Timmins, Peter Timmins, Alan Anton, Jeff Bird, Aaron Goldstein, Jesse O’Brien, Andy Maize

Comment ca sonne ? : Bien mieux que les reprises de baluchards infligées à tous les coins de rue chaque 21 Juin

Qualité du pressage :

Bonne.

Edition originale de 2022 – Proper Records – Pressage UK

Ce qu’on en pense :

Le dernier album de Cowboy Junkies est un album de reprises, exercice difficile. Pour s’en sortir,  « faut avoir la classe », comme on disait dans les tribunes d’Old Trafford en 1966, après avoir vu George Best dribbler toute la défense adverse, gardien compris. Effectivement, les précédents qui viennent immédiatement à l’esprit proviennent d’artistes qui l’ont, et pas qu’un peu: Nick Cave avec « Kicking against the pricks », The Hot Rats (le groupe du chanteur et du batteur de Supergrass) avec « Turn Ons », Cat Power avec « The Covers Record » ou Bowie avec « Pinups ». Mais bon, que Cowboy Junkies ait la classe, on le savait déjà.

Pour rajouter à la difficulté de l’exercice, le groupe de Toronto a choisit de ne reprendre que des brêles : Dylan, Bowie, Neil Young, Gram Parsons, les Stones, Vic Chesnutt, The Cure. Même pas peur.

Il faut dire que le groupe était surement conscient de sa capacité à digérer les grandes chansons. Comment oublier leur reprise de « Sweet Jane » (de celles qui peuvent provoquer un AVC) figurant sur « The Trinity Sessions », s’appropriant le morceau jusqu’à ressusciter le pont, d’une beauté ahurissante, et que Lou Reed pourtant ne chantait plus. Par la suite, le chanteur New-Yorkais reconnaitra que…peut être…il n’aurait pas du l’enlever. Faire changer d’avis Lou Reed, cela tient carrément du super-pouvoir.

Alors certes le groupe a vieilli, Margo Timmins ressemble de plus en plus à une mémé, mais cela ne s’entends pas du tout et de toute façon c’est sans importance. Et si notre mémé chantait comme Margo Timmins, on irait se faire payer le 4H tous les jours chez Mamie. Car outre l’interprétation et les arrangements des morceaux, systématiquement excellents, l’ensemble est comme toujours dominé par la voix électrisante de la chanteuse (électrisant dans le sens ou chacun de vos poils vont se dresser d’un coup à son écoute, même là où vous ignoriez que vous en aviez).

Mention spéciale au dernier morceau, une reprise du « Seventeen Seconds » de The Cure, à la partie de guitare mortelle et ayant l’avantage de permettre à ceux que le groupe anglais laisse de marbre de pouvoir profiter du morceau tranquillement.

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