
Le titre : Dogrel
L’artiste : Fontaines D.C.
Le format : 33T/30 cm
La date de sortie : 2019
Le genre : FAC 2057
C’est qui ?: Des Irlandais (du Sud)
Qui joue dessus ?: Des jeunes de Dublin.
Comment ca sonne ?: Bizarre. Voix très en avant, le reste tout au fond.
Si c’est une réédition ou un vieux machin, est-ce que ça a bien vieilli ?:
Sans objet.
Ce qu’on en pense:
Fontaines D.C. a sorti l’an dernier une poignée de singles pas mal du tout (« Too Real » notamment). On attendait donc l’album avec impatience (Vraiment ? Non, mais des fois on en a marre d’écouter les Stones).
Sur les 11 titres de l’album, 7 figurent sur les singles précédents. 11-7= 4, on attendait de voir ce que donnerait les quatre titres restants. Et c’est un peu le problème, parce qu’ils sont faiblards.
Ne pas écrire de chansons et pratiquer le « chant parlé » façon Lou Reed, demande de compenser par un autre élément : le mur du son, la morgue, l’anarchie inezeyouké, avoir Mark E.Smith derrière le micro, etc….En tout cas quelque chose d’énergique, voir dangereux. Dans le cas présent, on est dubitatif. Peut-être est-ce dû au mix : la voix (pas sensationnelle) est tout en avant alors qu’on dirait que le groupe joue dans le pub d’à côté….On peut monter le son à fond, même pas sûr que les voisins gueulent. Les titres déjà connus sonnaient mieux sur les singles….
Alors on lit partout dans la presse qu’à l’aune d’un groupe comme Fontaines D.C. « le rock’n’roll n’est pas mort ». On se permettra d’en douter. Si ce disque était sorti à l’époque de ses références avouées (Joy Division/Clash/Gang Of Four/The Fall/The Smiths) et où il était encore vivant (le rock), le groupe ne serait sûrement pas allé plus loin que la banlieue de Dublin.
Dommage, la pochette est pas mal…