
Le titre : Lucky Jim
L’artiste : The Gun Club
Le format : 33T/30 cm
La date de sortie : 1993
Le genre : Chant du cygne
C’est qui ?: Le groupe de Jeffrey Lee Pierce, un gars qui a réussi à se péter la rate (au sens propre) à force de picoler.
Qui joue dessus ?: Jeffrey Lee Pierce et la formation du groupe « deuxième époque », mais sans Kig Congo Powers.
Comment ca sonne ?: Comme si on entendait le groupe à travers un mur capitonné.
Si c’est une réédition ou un vieux machin, est-ce que ca à bien vieilli ?:
Ré-édition nickel chez Cooking-Vinyl.
Ce qu’on en pense:
C’est le dernier album du groupe et le moins connu, le moins cité, et on se demande bien pourquoi.
L’écoute des deux premiers morceaux est tétanisante, notamment grâce à l’interprétation de Jeffrey Lee Pierce, dont Bertrand Cantat rêve encore. Tout le reste est à l’avenant, un lot de chansons propres à renforcer les traumatismes de Nick Cave qui lui doit quand même un max. Quant à Dave Eugene Edwards, n’en parlons pas.
Deux ans plus tard, Jeffrey Lee Pierce réussira à se pochetronner définitivement et s’envolera backstage attendre Lux Interior.
Le sort de Jeffrey Lee Pierce est injuste, mort dans l’indifférence et complètement ignoré dans son pays, dont il n’a pourtant jamais cessé d’honorer la musique.