
Le titre : Two hands
L’artiste : Big Thief
Le format :33T/30 cm.
La date de sortie : 2019
Le genre : Voix étrange
C’est qui ?: Des étudiants de Brooklyn
Qui joue dessus ? Adrianne Lenker, Buck Meek, James Krivchenia, Max Oleartchik
Comment ca sonne ? : Comme la pluie qui tombe
Si c’est une réédition ou un vieux machin, est-ce que ça a bien vieilli ?:
Sans objet
Ce qu’on en pense:
Formé par quatre étudiants du Berklee College of Music de Boston, Big Thief a sorti fin 2019 son quatrième album, « Two Hands ».
Alors on se dit que le Berklee College of Music c’est une école de musique, un truc sérieux, et que les quatre étudiants ont monté un groupe pour déconner, parce qu’il n’y a pas que Bach dans la vie. Alors qu’en fait…que dalle.
Le Berklee College of Music enseigne le Jazz, le Hip-Hop, le Rock, le Reggae, et même le Heavy Metal ( ?!?!?…euh…). Ont ils osé un département Punk-rock ? On aimerait voir la tête des profs et savoir comment se passent les auditions d’admissibilité (parce qu’il y en a, même si c’est 27 000 € l’année).
Tout ça sent le truc à la con à plein nez. Impression renforcée par l’assentiment apporté au groupe par le site américain Pitchfork, baromètre de la coolitude intellectuelle musicale. (Pour ceux qui ne connaissent pas, Pitchfork met des notes aux disques, à la décimale près, genre 6.3/10, attitude manifeste de leur éminente expertise….On pourrait croire que c’est pour la blague, mais quand on lit les chroniques, on comprend vite qu’en fait non, ce sont « des professionnels de la profession »).
Enfin bref, c’est pas tout ça, mais il est bien le disque ?
Oui. On dirait Red House Painters, sans Xanax, avec une voix féminine étrange. Et c’est bien cette voix, associée à de bonnes compositions (meilleures que sur les albums précédents), qui rend l’album singulier. En plus, les arrangements sont bons, même si ont sent que le groupe à surement beaucoup écouté Wilco.
Pendant le confinement le groupe à publié un single de haute tenue (« Love in mine »), augurant du meilleur pour la suite. (Pas de sortie physique, plateformes numériques uniquement.)
Sinon, comme c’est de coutume pour ce genre de formations « folk-rock », ces gens ne ressemblent à rien. Peut-être parce qu’avoir la dégaine de Johnny Thunders cela ne s’apprends pas à l’école…