
Le titre : Live at Third Man Records
L’artiste : The Hives
Le format : 33T/30 cm.
La date de sortie : 2020
Le genre : « Straight to acetate »
C’est qui ?: Un groupe de garage suédois
Qui joue dessus ? Howlin’Pelle Almqvist, Vigilante Carlstroem, Nicholaus Arson, The Johan and Only, Joey Castillo
Comment ca sonne ? : Brut. A partir de la console de retour, c’est le principe de la série.
Si c’est une réédition ou un vieux machin, est-ce que ça a bien vieilli ?:
Sans objet
Ce qu’on en pense:
A force d’être pandémié jusqu’au trognon, on commence à regretter de ne pas pouvoir se rendre à un concert. On se demande même si on pourra y retourner un jour. Pour les vieux cons c’est pas grave, mais pour les jeunes…
Certains ont bien essayé de se produire quand même sur scène, comme Yo La Tengo par exemple : en acoustique, avec le public placé dans des chaises longues encadrées de carrés tracés au sol dont il ne faut pas sortir, afin de respecter la distanciation. Ouais…bof. On devait surement pouvoir se commander un thé ou un jus de goyave (de la part de Yo La Tengo on en attendait pas moins, mais bon, il faut bien que ces gens travaillent).
Sorti récemment, dans la série « Live At Third Man », une collection d’enregistrements « live» réalisés à Nashville chez Jack White, on pose donc le disque sur la platine en se disant : allez, on ferme les yeux, on va faire comme si on y était.
Bruit de foule, groupe qui monte sur scène, « Hi everybody, we are The Hives », et badaboum, le groupe attaque.
Et là, assis comme un con dans son salon, seul avec sa Guinness, tout revient: le bruit, l’odeur de crasse, le copain qui revient du bar avec 6 pintes dans les bras, le mec bourré qui crie « Rock’n’Rooooll », le fan transi du premier rang, trop timide pour rester devant et qui s’est fait repousser sur le coté, directement devant les enceintes. Va perdre une oreille, mais il s’en fout, c’est trop bien. Et aussi le connard à coté de vous qui parle avec son pote en lui hurlant dans l’oreille, parce qu’il a super envie, là maintenant, de lui raconter sa vie et que ca ne peut pas attendre. Et même le type qui a suivi sa copine pour faire plaisir et qui s’emmerde à mort. Lui, ce qu’il aime c’est le vélo.
1000 personnes dans un lieu clos qui regardent dans la même direction, hochent la tête ensemble, aiment la même chose ensemble (sauf les types blasés au bar qui n’ont pas payé leur places – hors jeu direct). Pas que de la musique, l’endroit où on se rend compte qu’on n’est pas tout seul. Que d’autres sont comme vous.
Sinon, ce live est pas mal du tout.