
Le titre : Buy The Fire
L’artiste : Thurston Moore
Le format : 2x33T/30 cm.
La date de sortie : 2021
Le genre : Sonic Youth sans Lee Ranaldo
C’est qui ?: L’ex de Kim Gordon
Qui joue dessus ?: Thurston Moore, Deb Googe, James Sedwards, Jon Leidecker, Jem Doulton, Steve Shelley (yes !)
Comment ca sonne ? : Gros son, de traviole.
Si c’est une réédition ou un vieux machin, est-ce que ça a bien vieilli ?:
Sans objet
Ce qu’on en pense:
Des albums solos, Thurston Moore en a publiés plusieurs. Des biens, des pas biens, des chiants. En fait on ne sait plus trop. Les trucs imbitables sortis sur le label de Sonic Youth, SYR Records, ça compte ? (vaudrait mieux pas…).
Du coup, on est un peu méfiant vis à vis de sa production solo, surtout la récente, parce que là…euh…jouer d’une guitare suspendue au plafond en tapant dessus, on sent que le résultat va pas être facile à encaisser.
Thurston Moore, c’est le genre de type à pouvoir écouter « Metal Machine Music » de Lou Reed en entier. Et de trouver ça bien. C’est son coté « intellectuel ».
Mais, il y a un autre Thurston Moore, celui de Sonic Youth, celui des parties de guitare mortelles, qui ont données lieux aux passages « symphoniques » de leurs albums. Un truc qu’eux seuls savaient faire, appuyé par un jeu de guitare et un son unique.
C’est de ce Thurston Moore là dont il s’agit sur cet album. Le vrai, celui des guitares lourdes accordées bizarrement, du tournevis coincé dans le manche, celui du rock’n’roll. Pas le spécialiste en groupes underground inécoutables qu’on invite dans chaque documentaire consacré au hardcore Américain ou à Pere Ubu.
Bon alors, il craque un peu au début de la 3èmeface, en faisant peter un morceau de 16 minutes, mais ça passe encore. Par contre l’instrumental de 14 minutes (« Venus ») à la fin…bof. Pas grave, c’est le dernier morceau, on peut changer de disque dès qu’il commence. Dommage.
Il n’empêche, c’est son meilleur album solo.