
Le titre : Seven Psalms
L’artiste : Nick Cave
Le format : 33T/25 cm.
La date de sortie : 2022
Le genre : Messe
C’est qui ?: Un pote de Kylie Minogue
Qui joue dessus ?: Nick Cave, Warren Ellis
Comment ca sonne ? : Comme votre communion solennelle
Qualité du pressage :
Tout pourri, comme d’habitude avec les dernières parutions de Nick Cave. Il y a un problème et on lui a écrit pour lui dire. On attend la réponse.
Cave Things – Pressage original GER
Ce qu’on en pense :
Con comme on est, quand voit un disque avec Nick Cave écrit dessus, qu’est-ce qu’on fait à votre avis ? Parce que bon, c’est quand même pas Jason Lytle ou Stephen Malkmus. On l’achète, évidemment. Même si on a bien vu que c’était Nick Cave tout seul (sans les Bad Seeds), que le titre c’est « Seven Psalms » (même sans parler anglais couramment, on peut se douter), et qu’en plus il y a une petite croix sur la pochette. Pas une croix grecque, hein, ni une croix de Saint André, mais bien celle qui a servi de fond de plan pour toutes les églises et d’étendoir à Christ.
Enfin bref, il s’agit bien d’un disque où Nick Cave récite en Face A sept petits poèmes, avec en Face B un instrumental.
Deux choses qui fâchent :
- il n’y a pas les textes. Ni sur la pochette, ni en insert. Vu la teneur de la production (il n’y a pas de musique, alors que c’est quand même publié en disque plutôt qu’en recueil, mais peut-être que ca faisait un peu salaud de publier sept textes rachitiques, donc tant qu’a faire autant éditer cela sur un 25 cm même si cela ne rime à rien, mais y’aura bien quelques fans qui l’achèteront et que, pfffffffff….ça y est, on en a marre…) Donc, a moins d’être parfaitement bilingue, il faut se fader de lire les textes sur internet ou sur Itunes.
- l’instrumental en face B, franchement, c’est une blague. Autant faire un 25 cm uniface si c’est pour publier ce genre de truc.
Sinon, c’est Nick Cave qui récite des textes (plutôt bons) où il parle du bon dieu. Le problème étant qu’ auparavant, Nick Cave parlait plutôt du dieu de l’ancien testament, un dieu colérique qu’il ne fallait pas emmerder, sinon c’était pluie de sauterelles et compagnie. Là, il s’agit bien du dieu des JMJ et de Jean-Paul II (on ne sait plus le nom du pape actuel et on ne va pas chercher sur internet).
On nage en plein syndrome « Gospel », Aretha Franklin et la chorale qui tue en moins. Et encore, pour l’album de gospel de la chanteuse Américaine (« Amazing grace »), on a tellement l’impression d’être à la messe que c’en est saoulant, et qu’on se dit que ce genre de disque ne devrait pas être commercialisé dans les pays considérant la laïcité comme un vertu cardinale. Là, vu qu’il n’y a même pas de musique, on se demande où on est…