
Le titre : Tremblers And Goggles By Rank
L’artiste : Guided By Voices
Le format : 33T/30 cm.
La date de sortie : 2022
Le genre : Garage band
C’est qui ?: Le groupe de Robert Pollard et Doug Gillard
Qui joue dessus ?: Robert Pollard, Doug Gillard, Bobby Bare Jr., Mark Shue, Kevin March
Comment ça sonne ? : Comme un groupe de garage-rock avec les moyens d’aujourd’hui
Qualité du pressage :
Bonne.
Guided By Voices Inc. – Pressage original US
Ce qu’on en pense :
Etre fan de Guided By Voices, c’est du boulot. Sans déconner, c’est quoi cette nouvelle habitude de sortir 3 albums par an? En plus, ils ne sont même pas distribués en Europe. Pffffff…Que des imports américains. La grosse galère pour avoir les disques en France sans payer un smig de frais de port, et en plus, le temps qu’il traverse l’atlantique, le suivant est déjà sorti…Et si vous ne faites pas gaffe, ça vient d’un vendeur anglais. Malheur…Le postier vous présente la facture des frais de douanes et alors là: merci le Brexit!. Quelle bande de cons ces anglais….Ça va qu’ils ont inventé le football, la mauvaise foi et la pop music, sinon on serait tout énervé.
Digression :
On a bien conscience que ceci ne concerne que les vieux cons qui s’accrochent à la distribution de la musique sous format physique et qui pensent que sa version dématérialisée n’a pas d’existence. Ne leur en veuillez pas trop. Ils pensent que le seul format légitime pour le rock’n’roll, c’est le 45T-7 pouces, et ont des expressions bizarres du genre : « c’est beau comme un single des Kinks ».
Par contre, si internet devait disparaître un jour et que les serveurs de Spotify ne soient plus accessibles, va pas falloir venir les emmerder pour écouter le premier album du Velvet Underground dans leur salon. Ça sera non. Un bon gros NON, en mémoire de tous les disquaires morts au champ d’honneur.
Mais finalement, cela en vaut la peine de galérer pour avoir les disques de Guided By Voices sur votre platine. Parce qu’on sait qu’on va immédiatement retrouver le truc qu’on aime. Le son qu’on aime. L’attitude qu’on aime. Celle d’un vieil instituteur de plus de 60 balais (les chevaux blancs désormais, mais toujours en Converse) et qui continue de faire de la musique parce que c’est cool. Selon le format canonique venu du rock garage : guitare/basse/batterie et puis c’est tout. Parce que rien d’autre n’importe. Parce que le reste on s’en fout. Parce qu’au bout du compte, seule demeure l’expression de l’éternelle adolescence qu’honore cette musique. Fuck la mort.